L’opposante birmane et prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi est arrivée mercredi 10 juin à Pékin pour sa première visite en Chine, qui s’achèvera dimanche. Sa visite était attendue, son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND) ayant envoyé plusieurs délégations en Chine en 2013. Pour certains, cet accueil s’explique par la frustration des dirigeants chinois envers le gouvernement birman et sa gestion chaotique du conflit avec la guérilla Kokang, en raison des incursions aériennes et des tirs d’obus de l’armée birmane en territoire chinois malgré les avertissements de Pékin. Pour Yun Sun, chercheuse associée du programme Asie de l’Est au Stimson Center, un think tank spécialisé dans les questions de sécurité globale basé à Washington, Aung San Suu Kyi « a besoin de montrer qu’elle est capable de travailler avec la Chine ».
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